Contraction de « sphérique » et « tourbillon »
Né de l’imagination du génie Eric Coudray, le Sphérillon est composé de deux cages sphériques ne pesant que 0,79 g, mais comportant chacun trois cages en rotation permanente.
Destiné à compenser les effets des forces de la gravité comme l’avait établi d’Abraham-Louis Breguet en 1801, le tourbillon voit ainsi son efficacité considérablement améliorée grâce à ce concept « trois axes » capable d’accentuer la précision d’une montre mécanique, quelle que soit sa position.
À l’intérieur de chaque Sphérillon, la première cage accueillant le balancier effectue un tour complet sur elle-même. Les différentes vitesses des deux cages en font une complication visuellement hypnotisante.
L’idée de départ du Sphérillon était de concevoir un nouveau type de régulateur multiaxial qui venait d’être vendu à deux grandes marques horlogères. Confidence du créateur : «Il faut l’avouer, cet échappement un peu original nous a causé quelques soucis car il fallait pouvoir trouver le bon rendement et la vitesse de rotation optimale pour transmettre suffisamment d’énergie au balancier…».
La conclusion d’Eric : «Si les pivots de l’axe de balancier dessinent une sphère parfaite dans l’espace lorsque l’organe qui le contient est en mouvement, ce dernier doit porter le nom de la forme qu’il produit afin de permettre aux amateurs de mieux comprendre la cinématique de cette merveille de minutie. En vrai, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple. Aussi, j’ai appelé cet organe le Sphérillon car ainsi, tout est clair».